[HRP] Un carnet relié de cuir, abîmé et poussiéreux. Certaines pages semblent avoir été arrachées. L'écriture rouge sombre, sur les pages restantes, est brouillonne et épaisse. On peut voir aussi des traces de la même encre un peu partout sur les pages, des tâches de sang. Il y a divers paragraphes ressemblant plus à des blocs de mots serrés. [HRP] Une simple trace afin de conserver une preuve de mon passage dans le Monde. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai surtout connu les bourbiers du champs de bataille, la cacophonie d'un siège, l'odeur infecte des carcasses et l'ombre de la Mort planant au-dessus de moi. Je devais avoir la vingtaine quand j'ai découvert la Remortalité. Faut dire, le mercenariat n'est pas vraiment une vie de tout repos. Mais j'étais doué et dans une bonne compagnie sacrément renommée. Au fil de mes vies, j'ai commencé à me poser des questions et j'avais soif de réponses sans jamais trouver le courage de les chercher. Mais un jour, je suis tombé sur quelque chose d'autre. Une abomination qui ne pouvait pas exister et qui pourtant, a été le déclencheur de mon départ. J'ai cherché ceux qui pourraient me mener sur le chemin de la connaissance et des secrets cachés dans le monde et je suis tombé sur l'Ordre. Aujourd'hui, je suis ma voie, celle des pulsions et de la violence, la seule voie qui permet de faire frémir les monstres qui hantent les cauchemars des mortels. Plus ils sont abominables et plus les affronter sera plaisant car c'est au plus proche de la Mort que nous sommes le plus en vie.

"salut à tous c'est antanaclase la meilleure maître d'herorbine.fr" - une envahisseuse [Succès aux quadrarolls] : IIIIIIIII Description actuelle : Ryder est un homme d'une trentaine d'années, aux cheveux d'un brun délavé et aux yeux bleus et pâles. Sa haute silhouette laisse entrevoir une carrure puissante, forgée par un mode de vie brutal. Outre les nombreuses balafres qui ornementent son visage et son corps, laissées par des griffes et des lames, la partie gauche de son crâne est marquée d'une trace de jais, comme une brûlure noire qui en aurait vaporisé une partie. _____________________________ Description par Mileane ! (Plus d'actualité). « Lorsque je fis face à l’énorme stature de la chimère, je sentis un frisson me parcourir l’échine. Je savais pertinemment que Ryder n’était pas quelqu’un de particulièrement mauvais et qu’il n’était, tout au plus, que maladroit. Mais son regard d’un bleu cyan glacial semblait pouvoir pénétrer en moi avec une simplicité déconcertante. J’avais l’impression acide que dans son esprit ne se déroulait qu’une tempête de neige furieuse, qui ne laisserait sur sa route rien que les restes d’êtres vivants oubliés. Sa carrure immense me semblait, depuis ma petite taille, imiter celle des colosses dont les livres contaient l’existence disparue. Il devait probablement avoisiner les deux mètres dix, et ses lourdes épaules couverte du poil de l’animal qui vivait en lui étaient marquées par de lourds muscles visibles au travers de sa peau. Il avait habillé son épaule droite d’une épaulière faite d’os, et qui, à chacun de ses pas laissait teinter le choc sourd du reste d’être vivant, comme si, même dans cette position, une âme continuait à habiter ce frêle apparat. J’arrivais à y décerner les traits de visage d’animaux bien plus robuste que je ne l’aurais jamais été. À jamais, Ryder semblait lié à cet être dont je n’arrivais à donner un nom. Sur son autre épaule, il avait lourdement accroché à l’aide d’une cordelette, l’habit lié aux Guetteurs qui, contre tout danger, avaient juré de protéger le Sanctuaire de l’Ordre d’attaques supérieures. Et j’étais pratiquement persuadée que si quelqu’un se trouvait face à lui, il aurait ressenti l'effroi de faire face à un être plus bête, qu’Homme. Lorsque je calmais mes cervicales et que j’abaissai les yeux, je pouvais apercevoir les pattes de l’homme. L’aspect de pattes digitigrades, celles de loup, se tenant paisiblement à deux pattes devant moi m’avait toujours paru aussi bizarre. L’idée même qu’une bête se tienne face à moi, debout, m’avais éternellement perturbée. Fort heureusement, il portait à sa taille un vieux pantalon grisâtre et déchiré, couvert de diverses tâches, autant de sang, que poussière. À l’identique du reste de son corps qui, couvert de poils, était aussi parsemé de symboles pourpres, s’enroulant autour de ses bras, de ses chevilles et de son visage, comme à l’image d’une force lui glissant dans les veines et lui redonnant l’énergie perdue. Finalement, apaisée, je relevai mes yeux en direction de la lourde gueule qui me faisait face. Dans un grognement interrogatif, il me questionna sur la raison de ma présence. Les paroles qu’il prononçait s’harmonisaient avec amusement à son physique. Lourdes, violentes, et parfois désagréables mais sans aucune méchanceté. Calmement, je lui répondais que sa compagnie m'apaisait, dans un léger sourire. » -Note d’un carnet égaré, appartenant à Mileane et signé de sa plume-