Mon nom est Trocentraisin Miltratra. Je suis issu d'une famille de scientifiques de renom, et pour cause, mes parents étaient de ceux qui avaient participé à la création du repeater. Puis un jour, ils m'ont eu... Ils étaient fiers de moi ou du moins, ils voulaient pouvoir l'être. Ils ont cru en mon potentiel, ils savaient que j'allais être un grand scientifique qui allait honorer le nom des Miltratra. C'est comme ça que j'ai commencé à me lancer dans des études d'inventeur redstone. Mais c'était sans compter sur ma passion dévorante pour les autres sciences ainsi que pour l'art. Je passait mes journées à admirer la nature, à l'analyser,à lire, à écrire des poèmes, à faire des calculs, à perfectionner mon chant, à philosopher, voire à essayer de faire de l'alchimie ou de la magie. J'avais même été initié à l'art de la manipulation et du larcin. Cette incapacité à me cantonner à la même discipline m'a même valu le surnom de Trois-cent Treizains en référence à ma propension à m'intéresser à une immensité de domaines parfois aussi étranges que des strophes de treize vers. Cependant, ces passions n'ont pas été sans conséquences sur mes études. Mes tares d'organisation m'ont fait raté mes études, cet échec a causé mon renvoi de l'Académie de la Redstone et ce renvoi a mené mes parents à me renier. J'avais failli à leurs yeux et j'ai du me résigner à partir, sous la pression de la lame d'une épée d'un des gardes de la demeure de mon père. Cet événement déclencha en moi une forte appréhension envers les épées qui fait que je ne peut que très difficilement en tenir une entre mes mains, encore plus que quand je n'avais que mon allure chétive comme handicap. Heureusement, dans un élan ultime de générosité avant de me faire chasser, mon père me donna mes effets personnels et de quoi survivre dans ma nouvelle vie de vagabond. J'en étais donc là, après vingt ans d'existence à mener la vie de château à étudier et à mépriser les pauvres, j'en étais réduis à devoir aller dormir dans une auberge, auprès de ces mêmes personnes dont j'avais l'habitude de me moquer. Cela faisait maintenant plusieurs septiels que j'errais sans but d'auberge en auberge, en dilapidant les quelques émeraudes que mon père m'avait laissé et en vendant certaines de mes affaires. J'avais eu le temps d'apprendre à apprécier les moins fortunés et même à apprendre d'eux. Je commençais presque à les préférer aux plus riches au point même où je m'étais promis de n'user de fourberie et de manipulation qu'avec les plus aisés et les plus pédants. Un soir, alors que je dégustais une bonne cervoise et que je discutais avec mes compagnons de fortune, un nom attira mon attention, un nom que j'avais déjà vu lors de mes recherches sur les sciences occultes. Ce nom, c'était "Herobrine". La personne qui avait dit ce nom parlait d'un certain "Ordre" qui étudierait ce mythe. Ce fut comme un appel à ma curiosité, un irrésistible appel de la connaissance. Il fallait que je voie ça, il fallait que je trouve cet ordre et il fallait que je découvre le secret que cachait cet Herobrine. C'en était fini de l'errance, j'avais un nouvel objectif et je m'y dirigerai dès l'aube. Je me dirigeais donc vers le désert, sur les indications de l'homme de la veille où il y aurait, semble-t-il, un village de Nezloyan ayant dans leur voisinage des habitants d'une ville sous-marine qui pourraient m'apprendre de nombreuses choses sur les sujets scientifiques et techniques. Peut-être que j'y trouverai des informations sur l'ordre.

En attente.