Histoire du personnage
« Vous vouliez nous voir pour une raison en particulier ?
— La Caisse.
— Vous souhaitez la… livrer quelque part ?
— La livrer ? Pourquoi diable voudrais-je la livrer ?
— Passons. Que voulez-vous en faire, de cette caisse ?
— La livrer, je suppose.
— Vous faites très bien semblant de maîtriser le Commun, c'est assez impressionnant. »
Présentation du joueur
§tDescription physique du personnage§r
« Hyacinthe » est un personnage à l'allure étrange et même peut-être un peu sinistre. Sa silhouette allongée est penchée sous le poids d'un lourd fardeau arnaché dans son dos, une sorte de caisse décorée, peinte et entourée de rubans et autres sangles. Il se déplace lentement, d'un pas titubant, les épaules voûtées.
Ses vêtements sont à la fois amples et usés, aux teintes bleues sombres et ternes, ponctués de motifs dorés qui ajoutent une touche de décoration. Son visage, long et mince, caché derrière une sorte de masque de terre au long nez, est aussi partiellement dissimulé par des cheveux épais noirs, en bataille. Ils donnent plus l'impression de brins de pailles teints que de cheveux à proprement parler.
À son cou, reposant sur une sorte de mosette, elle porte un collier de grelots qui ne cessent de tinter à ses mouvements de tête. Une cloche semblable à celle qu'on peut trouver au cou des vaches tombe depuis sa gorge jusqu'à son poitrail. Un gros grelot (un peu plus gros que le poing fermé) tient sur son ventre, et de sa base pendent de multiples clochettes au bout de morceaux de cordes et de chaînettes dorés.
Ses mains (autrement dit, les seules traces de sa peau directement visibles) sont grandes et de la même teinte verdâtre et maladive que le reste de son corps, presque fantomatiques. Ses doigts sont à la fois trop nombreux (7 à la droite, 8 à la gauche) et trop fins pour ne pas être rendus handicapants. Ceci, sans doute, renforce son aspect déconcertant. Sa tenue, ses couleurs et son expression lui donnent ainsi un air de nomade, comme un marchand itinérant ou une ermite.
Généralement, son allure allongée et dégingandée, associée à l'état et la couture de ses vêtements, ainsi que la lourdeur du fardeau qui ne le quitte pas lui donnent un aspect grotesque dont on ne sait trop dire s'il inspire le dégoût le plus franc ou quelque pitié appréhensive.
§h§p
§tLa voix de « Hyacinthe »§r
À tout le moins la voix de « Hyacinthe » apparaît étrange dès la première audition. Si elle semble un gargouillis aigu dont on ne sait trop dire si elle est féminine ou masculine, ce qui jure vraiment c'est la diction. Non pas qu'il y ait là un accent, ou un tic de langage, mais bien plutôt une multiplicité. Chaque mot, chaque phrase semble l'imitation peu à peu aplatie et normalisée de prononciations étrangères à la sienne propre (et quelle est-elle, au juste, cette prononciation propre de « Hyacinthe » ?). Son ton est un agrégat, et les parties les plus dissonantes, les moins normalisées sont signalées en jeu par les balises “…” ; c'est alors une imitation manifeste tant elle jure du reste.
§h§p
§tDescription de §ila Caisse§r§r
Il est pour le moins difficile de ne pas remarquer la présence du fardeau arnaché au dos de « Hyacinthe » par une épaisse sangle de cuir. Sorte de boîte rectangulaire faite d'un assemblage hétérogène de bois peints, elle est recouverte de multiples étoffes, rubans et autres sangles qui participent tant à la décorer qu'à la maintenir fermée ou la protéger des éléments. Si des parties sont régulièrement dégagée par la force des choses où les fouilles de « Hyacinthe », la plus grande part de l'objet est trop recouverte pour qu'on puisse la décrire avec précision d'un seul coup d'œil. De l'ensemble se dégage une odeur qui, si habituellement pourrait être agréable, est si entêtante qu'elle en donne rapidement la nausée. Une odeur poudrée, de celle qu'on pourrait rapprocher de l'iris.
D'environ deux blocs de haut, §ila Caisse§r se compose de deux parties. La partie haute est un assemblage de tiroirs de tailles et formes diverses. La partie basse ressemble à une sorte de petite armoire à doubles portes, solidement fermée aux poignées par un cordage doré. Si il n'est pas étonnant de voir « Hyacinthe » fouiller de droite et de gauche dans la partie haute pour en tirer herbes à fumer et marchandises de toutes sortes, il est cependant fortement improbable de le voir ne serait que dégager des tissus qui la recouvre la partie basse. Moins encore en dégager le verrou de corde pour le resserrer. Et certainement pas pour l'ouvrir.