Tout-ça a commencé il y a deux ans, quand j'avais 20 ans. Je travaillais tranquillement sur la ferme de mes parents. J'avais commencé à remarquer un regard désespéré sur le visage de mon père à chaque fois que celui-ci rentrait à la maison et mes parents se chicanaient de plus en plus souvent. Puis, un jour, des hommes sont venus sur la ferme. Ils étaient environ huit, et l'un d'entre eux, plus petit et plus gras, avaient commencé à demander de l'argent à mon père. Celui-ci, qui n'avait plus un sou, a balbutié des excuses pour justifier le retard du paiement, mais le petit grassouillet ne voulait rien entendre. Ses sbires et lui entourèrent mon père, et le forcèrent à faire une croix dans du bois qu'ils avaient apporté. Ma mère, ma sœur et moi regardions sans rien dire... Que pouvions-nous faire ? Quand celui-ci eu terminé son ouvrage, les hommes le prirent et le clouèrent sur la croix. Je venais d'assister au crucifiement de mon père, et jamais, aujourd'hui encore, suis-je capable de regarder une croix. Les truands se sont ensuite tournés vers nous, les femmes. Des proies faciles pour une force supérieur en nombre... Ils ont violé ma mère, ma sœur et moi-même en même temps, et nous ont ensuite battu à mort. Elles étaient mortes, mais par je ne sais quel miracle, j'ai survécu. J'ai dû endurer pendant trois jours les corps de ma famille, mais le pire fut que à chaque matin, quand le soleil se levait, ces la croix qui se découpait dans le disque jaune encore somnolant. Je suis ensuite parti vers le village le plus proche, où j'y ai travaillé comme serveuse. En tant que serveuse, les potins et les rumeurs étaient aux menus du jour. Je les vendais aux plus offrants pour me faire quelques pièces, que je conservais pour payer le gîte et le couvert au tavernier. C'était un homme de bonne taille, aimable et un peu bavard. Il m'a recueilli quand je suis arrivée au village et je lui repayais ma dette. Tout allait bien, et ce fut ainsi pendant près d'un an. Un jour, alors que je servais un homme en bure noire, un petit homme grassouillet est entré dans la taverne, réclament le gîte et le couvert gratuitement sous peine de fermer l'établissement. C'était le prêteur qui avait fait crucifier mon père ! J'en ai parlé avec le tenancier, qui me donna un coup de main pour me débarrasser de ce truand. Nous avions empoisonné une patate et la lui avons servi dans un ragoût avec d'autres légumes et un peu de viande. Il fut trouvé mort le matin même, ce qui me permit d'achever une partie de ma vengeance. Les autorités étaient à la recherche du coupable, et ne voulant pas que je me fasses attraper, le tenancier m'a aidé à partir. Après deux jours de chemins, j'ai rencontré un petit groupe d'hommes et de femmes habillés de robes noires qui voyageait vers un ordre qui étudiait le mythe d'Herobrine. Intriguée, j'ai demandé au chef de la procession si je pouvais me joindre à eux. Il était très amical, et m'a rapidement permis de joindre le groupe. J'ai ainsi passé une bonne partie du voyage avec eux, mais je fus la seule de cette procession à atteindre la destination... En route, nous fument attaqués par des bandits de grand chemin. Malgré notre supériorité numérique, ce fut un vrai carnage. Je fus la seule qui en réchappa grâce au maniement de la faux que mon père m'avait enseigné pour la récolte du blé. Sur le corps d'un de mes compagnons d'infortune, j'ai trouvé une carte et les indications nécessaires pour me rendre à l'ordre. Arrivée à l'ordre elle-même, je réussissais, après trois jours d'étude, à graduer apprentie. J'y ai vécu plusieurs aventures palpitantes, et j'espère toujours en vivre plus, mais ma vengeance n'étais point terminée. D'autres visages s'étaient ajoutés à une liste de ceux qui finiraient la tête plantée sur un pieu, tués de ma main. La vengeance parlera... --------------------------------------------------------- Ma fille... Massacrée... Ils vont tous mourir... TOUS! --------------------------------------------------------- En perdant ma fille... *rit* Quelque chose est née en moi. Quelque chose que je... *rit* dois nourrir. Avec de la chaire. Et du sang. Ils me croient tous folle. Ils se trompent. Je suis *sourit* illuminée! J'ai une nouvelle utilitée. Andocynthe de retour parmis nous. Alors ça...

Sachez une chose! La seule que vous ayez besoin de savoir! Je suis Québécoise... donc si jamais vous voyez des expressions que vous ne comprenez pas... Ne vous posez pas de questions!