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Bon retour dans le staff à Satoki !

  • Profane Wilhelm

  • Aucune citation.

  • Fonction

    Profane

    Race

    Mortel

    Sexe

    Indéterminé

  • Ampoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    Aucune heure

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    Alors que le jour se levait sur la cité de Gwanaèe, je fus doucement réveillé par les rayons du soleil dansants sur mon visage, s’infiltrant entre les planches de bois qui me servaient de toit. Une belle journée en perspective. Je revêtit mes habits de toile noir et ma veste de cuir avant de passer la tête par la fenêtre. Dehors, sous le ciel miroitant, s'élevait la ville de mon enfance, que je surplombais depuis mon appartement situé sur la Colline, centre de Gwanaèe, à deux pas de l'enceinte du palais royal. Attachant solidement mon épée à la ceinture, je descendis les marches de l'escalier menant à la salle commune. Entrant dans le hall, une odeur appétissante de porc rôti arrivât aussitôt jusqu'à mes narines, et je m'empressait de m'attabler à ma place habituelle. Commandant mon premier (et dernier, ce qui me traumatisa assez, à vrai dire), la porte s'ouvrit violemment alors que je plantais à peine mon couteau dans la viande tendre et fumeuse. Un homme robuste s'approcha de moi à grand pas, attirant l'attention de la plupart des clients de l'auberge. - Wilhelm ! Explique moi ce que tu fais, exactement. - Là ? Je mange, pourquoi ? - Et mon poing, tu veux le manger aussi ?! Tu devais venir à la forge à 5 heures pour m'aider sur la dernière commande, et je te retrouve quatre heures plus tard à prendre ton petit déjeuner ! Voilà. C'était effectivement trop beau pour être vrai. Je m'appelle Wilhelm Arsanyan, 22 Ans, apprentis forgeron et mécanicien dans l'âme. J'ai perdu mes parents pendant la guerre des six vallées, et mon oncle, Pryan Arsanyan, m'as recueillis dans sa forge. - Eh ! Repose moi ! J'ai pas fini de manger ! Malgré mon mètre quatre-vingt, il me dépassait bien de trois têtes. - Tu mangeras plus tard ! Du travaille t'attend à l'atelier ! - Naaaooon ! Pitié, tout mais pas la nourriture ! Et c'est comme ça que j'ai sauté mon premier repas de la journée. - J'ai faim. - Tais toi et dépêche toi de me finir cet hache d'arme. Je n'avais jamais voulu devenir forgeron. J'ai toujours admiré les ingénieurs et pyrotechniciens qui faisaient la fierté de notre citée. Cependant, je n'ai jamais eu vraiment le choix. - Bien, tu vois que tu peux y arriver quand tu t'y met ! - Mouai... - Tu vois, dans le métier, l'entho... La cloche d'alarme retentit soudain, le coupant dans son élan moralisateur. Je couru à l'extérieur pour voir ce qu'il se passait, mais la rue était totalement vide, à l'exception de quelques curieux qui osaient sortir de chez eux. Je me précipitais alors vers une hauteur proche, tandis que mon oncle me hurlait de revenir à l'intérieur. Le bruit assourdissant des canons lourds installés sur les murailles de la ville vrilla alors mes tympans, pourtant éloignés de plusieurs centaines de mètres. Les mains sur les oreilles, je montait quatre à quatre les échelons du château d'eau et m'assis tout en haut. Sous le soleil écrasant de midi, le lac gigantesque entourant la ville était constellé d'une myriade de navires en tout genres, arborant des étendards d'un jaune vif. Une escouade de gardes en armure et armés de mousquets passèrent en trombes un peu en dessous de moi. J'avais foi en la force de notre ville, et ces pillards devaient venir de loin pour ignorer notre renommée. Sautant au sol, je suivis ces soldats près à risquer leurs vie. Je voulais voir au moins une fois de mes propres yeux un véritable champ de bataille. L'excitation me fit même oublier la faim causée par mon absence de petit déjeuner, et je dû prendre sur moi pour ne pas foncer à toute vitesse sur les murailles. Alors que nous approchions de la grande porte, les visages autour de moi me paraissaient étrangement anxieux. Je n'arrivais pas à entendre les conversation à cause du vacarme incessant de l'artillerie et d'étranges vibrations semblaient sortir du sol. - Ils ont passés les défenses extérieurs ! Formez les rangs derrière la porte ! Je veux voir les flèches et les balles leurs pleuvoir dessus lorsqu'ils pénétreront dans l'enceinte ! Un choc sourd fit frémir la porte, suivi de nombreux autres, à intervalles réguliers. Plus personne ne faisait attention à moi, et je me décidais à rester dans les lignes de défenses, au milieu de ces soldats si fières dans leurs armures lourdes. Dégainant mon épée, j'attendis que la porte ne cède. Alors que des fissures apparaissaient sur la surface des battants, j'entendis un soldat voisin prier Ayanée, déesse protectrice de la ville, et le doute m'envahit peu à peu. Soudain, la porte s’entretaillât sous les coups des engins de siège de l'ennemi. Serrant mon épée à m'en faire mal, je tentais d'apercevoir le visage de nos envahisseur, mais seul un rugissement obscur et porteur de mort me parvint. Étrangement, les portes ne s'ouvraient pas comme nous l'attendions. - Capitaine ! Venez voir ça ! Sur les murailles, homme robuste vêtue d'une armure ciselée couleur bronze portant le soleil de Gwanaée tourna la tête dans la direction que lui indiquait l'artilleur, et son visage refléta pendant quelque instants une horreur indescriptible. Un second rugissement retentit. - Abattez moi cette chose dès qu'elle sera à portée ! Ne la laissez pas poser une patte sur l'île ! - Nous avons utilisés toutes nos boulets, capitaine ! Nous attendons le ravitaillement des gars du centre ! Dans un vacarme assourdissant, la porte vola alors en miettes, nous propulsant au sol. Étourdi par le souffle de l'explosion, je tentais de me relever tant bien que mal. Ce que je vis alors me figea sur place. Une bête énorme nous fonçait dessus à toute vitesse, au milieu d'un couloir formé par les soldats adverses. Ceux-ci portaient des armures intégrales de métal noir. Une flamme jaune étaient gravée sur leurs plastrons et leurs boucliers. Mes oreilles sifflaient et les soldats autour de moi se relevaient difficilement. A ce rythme, nous finirions écrasés, et le reste de la garnison ne pourrait contenir le nombre écrasant de l'adversaire. Je n'entendais plus le moindre son, et mon oreille droite saignait. Prenant conscience du danger, je m'écartais le plus rapidement possible du passage du mastodonte. Il était encore plus impressionnant de près, des pattes larges comme des troncs d'arbres, un corps de la taille d'une maison et d'énormes cornes sur le crâne. Alors qu'il fonçait droit devant lui, les guerriers en noir envahirent les lieux et j'attrapais mon épée tombée au sol dans un vain élan de résistance. Trois adversaires s'avancèrent vers moi. Les prenant par surprise, je lançais une estoque à l'homme face à moi, qui passa sous son casque et le tua sur le coup. Parant le coup qui venait de ma droite, je me mis à parer avec virulence les coups de mon deuxième adversaire. La peur de la mort m'avait quittée, et je commençais presque à m'amuser. Le troisième soldat se joignit alors à la bataille. Se fut trop pour moi. Un coup vif me transperça l'épaule, et je tombait au sol, obnubilé par la douleur. J'eu à peine le temps de voir le pommeau d'une épée s’écrasant sur ma tempe avant de tomber dans un sommeil profond. Un rayon de soleil sur mon visage me réveilla alors. J'avais l'impression de sortir d'un mauvais rêve. Regardant autour de moi, je me rendis compte que j'étais sur le pont d'un bateau, et le douleur à mon épaule me ramena à la réalité. Autour de moi, une dizaine de personnes étaient allongées, plus ou moins vivantes. Tout un équipage s'affairait autour de nous en parlant une langue tout à fait inconnue. Je reconnus la flamme jaune dessinée sur leurs brassards, et les événement de la matinée me revinrent à l'esprit. Assommé par la fatigue et la fièvre, je me rallongeais au milieu des autres et décidais de dormir pour éviter d'attirer l'attention des marins. Une éclaboussure. Puis deux. Un grêlon. Je me relevais soudainement, trempé de la tête au pied par une vague qui venait de traverser le bateau. Ma blessure me faisait horriblement souffrir, rongée par le sel de l'eau de mer. Il faisait nuit, et le vent soufflait fort. L'obscurité ambiante m’empêchais de voir le reste de la flotte, et je me rendormis, tombant en même temps que le mat du navire, frappé par la foudre. Merci d'avoir lu (ou pas) jusqu'au bout ! La suite je ne la connais pas encore, mais j'espère pouvoir vous la faire découvrir en jouant avec vous. ^^

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