Mirobrave était anxieux. En effet, son maître l\'avait envoyé fouiller une maison afin de, soit disant, prouver l\'existance d\'Herobrine. Son maître croyait dur comme fer à cette légende, il clamait même avoir déjà aperçu cet entité mythique, mais Miro\' avait fini par se convaincre que son maître divaguait. Il approchait de cette maison à l\'air lugubre et y vit tous les éléments basiques du lugubre : des arbres morts et courbés, la maison -qui était plus un manoir qu\'une maison- en pierre sombre reflettaient de la pleine lune un effet pleutée sur ces pierres parfaitement taillées... Mirobrave portait cependant bien son nom. Il était brave comme peu de personnes le sont. Il franchit donc la porte a double battant lourde qui -et ce détail ne l\'étonna pas- grinça. Il ne fut pas non plus surpris de déboucher sur un corridor au carrelage type damier. Le malade qui avait construit cette maison avait vraiment réuni tous les éléments type du manoir lugubre. Ce couloir faisait une dizaine de mètres de long et environ deux de large. Bien entendu, des lustres pendaient du plafond qui devait être à trois ou quatre mètres du sol. Sur le mur de gauche, une porte, tandis que sur le mur de droite, il y en avait sept. Pourquoi cette asymétrie ? Sa curiosité l\'emporta sur sa prudence et il se dirigea vers la porte. Il fit pivoter la poignée, et se surpris a forcer. Puis il se rendit a l\'évidence : la porte était vérouillée. Sa curiosité grandissante, Mirobrave sortit un un crochet et entreprit de dévérouiller la serrure. Il dû bien reconnaître que si l\'entrainement de son maître était pénible, il portait ses fruits. la serrure fut forcée en moins de cinq secondes. Alors qu\'il poussait la porte, une angoisse naquit dans son esprit. Que trouverai-t-il dans cette salle ? Qui trouverait-il dans cette salle ? Miro\' respira profondément et chassa son anxiété. Il avait une mission il la ferait. Voilà six ans que son maître le formait pour qu\'il devienne le meilleur assassin/voleur de son continent, et il fallait que sa première mission soit aussi... hostile. Sur un monumental effort de volonté, il ouvrit complètement la porte. Mirobrave regretta amèrement et instantanément son geste. La salle était entièrement tapissée de tableaux noirs avec deux yeux blancs en leurs centres. Les yeux d\'Hérobrine. Il fit un pas en arrière. Puis un deuxième. Se retourna, et prit ses jambes à son cou. Il n\'eut malheureusement pas le temps d\'atteindre la sortie. les portes claquèrent, le freinant brusquement. Il se sentit piégé. Miro\' sentit son heure arrivée. En une seconde, il était résigné. Mirobrave dégaina de son fourreau sa dague affûtée. Il infligerait néanmoins de graves blessures à celui qui se trouvait à l\'extremité du corridor, que ce soit Hérobrine ou un... Il se retourna, sa dague dans sa main droite. Du moins voulu se retourner. Le tranchant d\'une main s\'abattit sur sa nuque. Il faillit perdre connaissance. Il tituba, puis un... un quoi ? Il ne saurait le dire. Quelque chose le faucha et il tomba sur le dos. Suite à cette chute, il s\'évanouït.

En attente.