Bonjour, je m'appelle Marshaal Tyroln. Le jour où j'écris sur ce parchemin, j'ai 79 ans. Voici mon histoire, si vous voudriez bien la lire... Je suis né dans une auberge dans la campagne, un soir pluvieux. Ma mère me mit au monde puis s'en alla aussi tôt au ciel, laissant mon père s'occuper de moi et de mes 5 frères et 6 sœurs. Mon père s'en était jamais remis... Mon père avait toujours eu un mépris pour moi: à le croire, c'était de ma faute que Mathilda était morte. Il m'a toujours ignoré, m'a toujours donné les plus petites rations de nourritures... Mes habits étaient ceux de mon frère Myrn, donc ils étaient toujours rapiécés, et la plupart du temps, me donnaient juste assez de couverture pour ne pas mourir dans les froids torrides de l'hiver. Mais le jour de mes 7 ans, mon père m'appela, à 5 heures du matin. Moi, qui avait l'habitude de me lever une heure plus tard, j'ai de suite eu un présage, un sentiment que quelque chose de marquant ou de choquant m'attendait dans la pièce principale de notre maison. En effet, j'étais jeté à la rue. Je me rappellerais toujours de ces mots annonçants la fin de ma vie sous un toit. —"Prépare tes affaires, gamin. Tu pars d'ici" L'obéissant, je pris les quelques objets qui m'appartenaient: un chapeau rapiécé, un haut blanc sale, un pantalon, des chaussures, et mes quelques sous. Je fût jeté à la porte tel un chien de rue, sans affection, dans la pluie de la nuit d'automne. Les premières nuits étaient les plus dures. N'osant pas m'aventurer plus loin que les 100 mètres qui séparaient mon ancienne maison des bois, je me vis donc contraint à regarder mes frères et sœurs manger leur repas. Je savais où les bois menaient: au village. Un lieu sûr. Mais ces bois faisaient si peur dans la nuit que même quand je revenais 40 ans plus tard, ces bois me firent toujours froid dans le dos. La première semaine dehors était terminé, et je me mis à avoir froid très rapidement: l'hiver approchait, et pas timidement. J'étais obligé à présent de pénétrer dans les bois sombres et me réfugier au village. De nombreux monstres m'attaquèrent: des Zombies, des Creepers, et d'autres monstruosités que vous connaissez sûrement. Lors de mon arrivée au village, je demanda une chambre à l'auberge de ma naissance: "Au Wyvern Glacial". Je vis mes sous disparaître devant mes yeux et une clé prendre leur place. — "Chambre 212, gamin..." Je montais dans ma chambre et je vis ce qui m'attendais: une chambre d'environ quatre blocs carrés, composée d'un lit, d'un coffre, et c'est tout. Mais mon cerveau de gamin de 7 ans interprétait ce maigre espace comme un véritable manoir. Et je le croyais: en effet, c'était beaucoup mieux que ce que j'avais vécu pendant la semaine. J'avais cependant un autre problème à résoudre: j'avais faim, mais je n'avais plus de sous. Il fallait trouver un emploi. Je trouva un fermier ayant besoin de s'occuper des champs, et je fût engagé. Mon travail était de controller le nombre d'animaux dans l'enclos de mon employeur.

ZQSD sont mes touches préférées.