Une pièce. Sombre, malgré les rayons perçant les fenêtres sales et fissurées. Pourtant règne ici un certain charme. Ici et là, entre des bouquins, des bijoux ou des livres à peine entamés; se trouvent des bougies dont la cire se consume au fil des minutes. Des tapis, des draps si soyeux dont la provenance ne peut qu'être seigneuriale, ces bibelots aux allures certaines, et cette argenterie digne des splendeurs humaines. Des sous vêtements, de la dentelle noire, ici, là, propre. Des chaussures, des vêtements entassés aux coins de la chambre. Le lit, ce lit, cet encens dont l'odeur enivrerait les souffrant d'anosmie. L'olfaction, l'ouï et le touché trouverait ici nature aux milles pêchers. Des perles, pendues et agrippées à des fils de laine, des nappes, posées sur les multiples chevets, les chaises et les nombreuses tables de l'immense niche-noble. Le parquet légèrement poussiéreux, des tableaux et affiches de propagandes. Les noms résonnent dans la pièce, donnant sur la rue dont les pavés claques contre les talons, peut être bien l'inverse. Il n'y manque rien, sauf elle. Mylea ? A s'en déplaire, elle ne répond malheureusement pas.

Oui c'est Flink. Musique theme : https://www.youtube.com/watch?v=KtlgYxa6BMU Description physique : Mylea emporte aux premiers abords; elle soulève l'atmosphère dans une douce assurance involontaire, la stature droite et retenue. Non pas pour compenser ses un mètre soixante-deux, ou son faible poid, elle aime se paraître comme un piquet, mains jointes à l'avant ou à l'arrière de son corps drapé; à ses aises à son humeur quotidienne. La présence faiblement perceptible de ses muscles, traduisent sa souplesse et sa force qui n'emploi ni plus ni moins que sa lourde volonté. Particulièrement fermée, elle ne paraît pour le moins du monde à une bambine; là où ses formes bien proportionnées mais nullement généreuses, sa chevelure plus qu'entretenue et son jugement constant cautionnent à faire d'elle une véritable femme. Son visage ne saurait décrire que dans d'infimes parcelles la sincérité qu'elle dégage, la sagesse audacieuse, la cruelle honnêteté dont elle fait preuve, et ce, au creux de ses prunelles grisailles. Trahissant aussi sa nature seigneuriale et terriblement haute dans la société, ses manières bien que changeante peu à peu, sont ridiculement minutieuse. Pour continuer à s'imager l'allégorie du simple-doux, je devrais m'arrêter un instant sur sa peau blanche immaculée, neigeuse, puis sur ses douces lèvres courbées. Se plaisant à porter de multiples robes, nous n'avons que très rarement l'honneur de la voir vulgaire. Même si entre nous, quelques yeux curieux se baladant contre ses robes ne déplaisent pas à son égo quasi-inexistant. Son style vestimentaire est varié, bien que très défini selon ce qu'elle compte faire. Durant son temps libre, elle porte des vêtements très simples, mais toujours colorés ! Pour l'exemple, lorsqu'elle va en forêt, elle porte des vêtements sobres, tirant dans les noirâtres et les verts évasés. Mais encore, si elle irait en ville, elle opterait pour une longue robe aux bleus et aux blancs qui se marient honteusement avec son visage unique (et pourtant toujours très simple).