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  • Apprentie Ceri

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  • Fonction

    Apprentie

    Race

    Humaine

    Sexe

    Féminin

  • Ampoule alluméeAmpoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    Aucune heure

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    L'isolement et la pire des pénitences. Surtout quand il est injuste. Je me souviens encore du rêve étrange ayant marqué la fin de ma paisible vie. Fille de paysan, je me revois encore effleurer les champs de ma famille, pour aller vérifier l'intégrité des parcelles les plus éloignées, et surtout l'état de notre unique puits. Le temps était au beau fixe depuis des semaines, et, à l'époque, l'ombre de la sécheresse préoccupait tous les esprits. Je devais donc m'assurer que notre seule source d'eau à des lieux à la ronde était intacte. Arrivée sur place, je me revois faire le tour du parterre de terre sèche, mettre avec plaisir quelques grains dans une coupelle cachée dans un arbre pour nourrir les oiseaux - quand bien même papa me l'interdisait formellement - ou encore glisser une piécette dans ma cachette à économies qui me servirait un jour à m'acheter une jolie robe de mariage. Je me revois faire tout cela, et sentir avec une netteté rendant le songe cruel de vérité le vent souffler dans mes cheveux, et porter des odeurs iodées du port voisin. Je me revois, surtout, me pencher au dessus du puits pour attester de l'eau qu'il contenait en son fond, puis sentir les roches séculaires et rongées par le temps rompre sous mon poids, me précipitant vers le précipice humide et froid de ma fin. Je me souviens ensuite du cauchemar qui a suivi. Et d’une souffrance telle qu’elle ne pouvait pas être qu’onirique. Je me souviens de ce qui me sembla être une éternité d’errance, puis d’une lumière, d’une sortie, d’une nouvelle chute…Et de mon atterrissage en fanfare dans la marre du village, sous les yeux abasourdis des voisins. Je crois avoir perdu connaissance, épuisée. Je me revois, finalement, ouvrir les yeux dans mon lit, soulagée d'être en vie après ce terrible et délirant incident. A la sortie de ma chambre, le conseil de sécurité du village était là, réuni autour de la table de maman pendant qu'elle leur servait bonne ripaille. Tous s'étaient figés en me voyant arriver, avec un air de peur que je ne connaissais que trop bien pour l'avoir vu sur leur visage lors des premières attaques de gredins sur nos territoires. Peut être avais-je été défigurée dans ma prétendue chute, ou pire, rendue folle à cause d’une mauvaise baie ? Cela aurait expliqué cette impression de chute dans le puits alors que j’étais intacte aujourd’hui, et ces hallucinations improbables me menant, de délire en mirage jusqu’au village où je me serais finalement évanouie après avoir provoqué une belle esclandre. Ces premiers regards s'étaient multipliés, au fil des jours, puis s'étaient accompagnés de murmures dans mon sillage, les semaines suivantes. Finalement, je m'étais retrouvée seule, sans personne à moins de dix mètres de moi. Pestiférée parmi les bonnes gens. Le temps n'arrangea en rien les griefs. Un soir, alors que notre vie s'écoulait sans heurt, quelques hommes forcèrent l'entrée de la ferme, capturant mon père et ma mère pour les empêcher de me défendre. Je fus emmenée en place publique, couverte d'opprobre et d'insultes. "Sorcière", disaient les uns, "Démon », disaient les autres. Mes cris désespérés furent vite couverts par la clameur de la foule venue assister en masse à quelque chose de si abominable que j'en perdis connaissance. Je me souviens encore de l'odeur du feu, et de sa morsure dans mes chairs. Puis d’une nouvelle errance morbide… Puis de mon réveil, dans cette clairière au milieu de lieux qui m'étaient inconnus. Où que je sois, j'étais en vie. Encore une fois. Et prête à percer les secrets autour de ces étranges pérégrinations, me menant, de rêve tragique en songe dramatique, à des territoires inconnus. C’est là que je vis celles qui devinrent mes marraines. Vivant en autarcie depuis des années, sans que je puisse jamais savoir combien, les deux femmes d’un âge similaire soignèrent sans jamais rien demander en retour mes blessures et mon esprit, veillant sur moi avec tout autant de zèle que celui d’une mère. Elles m’enseignèrent tout ce que je pouvais espérer savoir pour vivre, puis, face à mes multiples questions, m’annoncèrent avec regret que je n’étais pas seule détentrice de ce don de résurrection, et qu’elles avaient connaissance d’une communauté, loin, loin au delà de nos frontières. Communauté dont on ne revenait jamais intact, mais toujours avec des réponses, selon elles. Après quelques semaines de réflexion, je me décidai à prendre mes affaires pour rejoindre le village où demeurait ce groupe.

    Présentation du joueur

    --- Le Code des Marraines. Règle N°1 : "Considères-toi comme mortelle, toujours." Règle N°2 : "Ne joue par les héros et reste à ta place." Règle N°3 : "Un sacrifice finit toujours par s'oublier. On ne se rappelle à la mémoire des autres et on ne marque les esprits qu'en étant présent et en vie." Règle N°4 : "Fais-toi confiance, plus qu'aux autres." Règle N°5 : "Ne fais que ce qui te semble sûr." Règle N°6 : "Ne dit que ce que tu ne regretteras pas plus tard." Règle N°7 : "Il y a des sens cachés partout." Règle N°8 : "Quoique tu fasses, fais le de façon à surprendre." Règle N°9 : "Vise toujours plus haut que ce qui est attendu." Règle N°10 : "Audace, Prudence, Curiosité." Règle N°11 : "Soit toujours fine, même dans tes combats. Mieux vaut un esprit acéré qu'une langue bien pendue." Règle N°12 : "Méfie-toi des masques et des gens de pouvoir."
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