La chute… Quelques instants d’infinité, le regard perdu entre les constellations. Voilà ce, qu’avec ironie, l’on regarde quand on « nait ». Vient ensuite l’impact, l’eau froide, inconnue. L’écume salée qui ronge les yeux et bouche les pores de la peau. L’horreur suinte des mêmes étoiles qui quelques instants plus tôt semblaient observer paisiblement mais à présent semblent rire d’un éclat sardonique par-dessus le bruit tonitruant des vagues se déchirant. Nage ! Nage ! Nage vers les plages vaseuses de ces marécages. Quelles sont ces horreurs que l’on voit ramper à l’orée des forêts ? Immondes créatures d’os et de chair pourrissante. Cours, Cours Onyx ! Cours car c’est ton seul recours. Les flèches déchirent ta peau, déjà. L’incompréhension te dévore, qu’as-tu fait ? Pas un mot, pas un indice, la douleur, la mort que tu sens déjà se répandre en toi, qui te gangrène et happe tout espoir de t’en sortir. Tu vas mourir, oui… tu le sais. Ca y est ! L’impact fatidique ! Tu sens avec terreur ta gorge se déchirer, sous la pression d’une flèche crachée par la nuit. Que ton esprit convulse d’inquiétude en ces quelques instants, tu es pathétique, vraiment. Tu ouvres la bouche. Hurle ! Hurle Onyx ! Hurle à travers la lymphe, qui dans ta gorge, fait des bulles. Effondre-toi, c’est fini. Tu meurs. Sens tu ce froid qui perclus ton être, tes membres qui un à un semblent s’éteindre ? Tu roules sur le dos et observes une dernière fois les étoiles, ton heure est venue. Ton regard divague, vogue entre les astres lointains, et bientôt… Le monde s’éteint, autour de ton corps, mais pas toi. Vient alors l’indicible, l’horreur, la terreur et des maux que ton âme portera à jamais. Et… ça recommence ? Après une éternité ton corps retombe. Dans l’eau, sous un étrange astre de Lumière ardente. Tout recommence, tu atteints le sable souillé avec l’énergie du désespoir, certain que la mort, encore viendra te cueillir. Mais… il n’en est rien. Où es-tu ? Qui es-tu ? Que fais-tu là ? Abattu, détruit, tu as vaincu la mort, le cosmos lui-même semble courbé sur toi, t’épier, attendre. Quoi ? Cherche, trouve. Avance ! Avance Onyx ! Ainsi peut être comprendras tu ton essence. ---------------------------------------------------- Qui je fus n'importe plus. J'ai laissé au passé ce qui lui appartenait, car cela n'importe plus et ce qui n'importe pas ne contribue pas à servir notre Seigneur aussi cela ne devrait pas être. Mannimarco n'est plus, seul Ohtyl demeure. Yj eséa kryl Ohtyl, yj sarkaf lam Kriedel ar frasyhker. Yj eséaf kryl vellaste, kryl sarkrys. Kryl jumyrëna deskaf çak kri fran-deva klaam eséas. Krylers Arkhyels avra mestas lam vea. Yj virvilem kre parem Sarkas.

Aux côtés des remortels, Vahrlyj, Elenna et Orym, Ohtyl rejoint les rangs des serviteurs du Seigneur, sous la supervision de l'Arbitre Lyras, entant que son acolyte le 8 septembre 2018 à 18H. [Rapide description d'Ohtyl] Ohtyl est un Onyx d'une taille somme toute moyenne, à la stature droite et paisible. Ce dernier s'exprime toujours d'un air calme et posé, la voix profonde et résonnante sous son masque. Il est très rare de le voir perdre ses moyens. Pour ce qui est de sa tenue, il porte fièrement sa tenue d'Acolyte des Arbitres de la Destruction qu'il agrémente d'un masque et de deux bracelets. Le masque qu'Ohtyl porte est un masque d'acier, qui semble suivre les contours d'un visage classique. Il protège les yeux derrière deux lentilles teintées et deux marques de peintures sont visibles. Certains pensent qu'il s'agit de larmes, mais rien n'est trop sûr. Pour ce qui est des bracelets de l'Acolyte, ils sont également en acier, assez fins, et ont tendance à tinter autour de son poignet. Qui sait pourquoi il les porte ? https://www.youtube.com/watch?v=RS8kvH9Q_2g Sinon moi c'est Morgan. J'écris, je tire les cartes, je suis en fac de psycho. The nameless one#0149