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  • Apprenti Ganymed Despoints

  • Puisse chaque Mot des Légendes et des Contes guider nos destins vers la Foi.

  • Fonction

    Apprenti

    Race

    Onyx

    Sexe

    Masculin

  • Ampoule alluméeAmpoule éteinteAmpoule détruite
  • Réput. HRP

    Présence

    54 heures

    Réput. RP

  • Taille

    1m89

  • Histoire du personnage

    §1À chaque moment de ma vie, il y a eu les points.§r Au loin dans les cieux de nuit, comme des lanternes dans le plus profond des bleus. Les points s'allument dès que la lumière s'en va, quand les ombres se pâment devant ma teinte à moi, l'adoptent et l'épousent. Peau d'encre, enfant onyx qu'on pointait des doigts et des voix, faisant naître les rumeurs dans tous les foyers. Et puis, les voix s'intéressaient à tout le reste du tableau : mon père disparu, ma mère seule avec ses trois enfants, les bêtises de mon petit frère, les chansons si belles de ma petite soeur. Elle avait la voix d'un ange, et ma mère l'accompagnait, elles chantonnaient toute la journée, ne baissaient la voix que quand les points s'allumaient dans le ciel. Notre maison était étroite, et les murs trop fins : on entendait les voisins rire, parfois des autres, souvent de nous. Ma mère balayait toutes les inquiétudes d'un revers de la main et elle nous répétait sans cesse les mêmes mots, comme une réplique qu'elle aurait apprise par coeur. "§iTant que l'on travaille à rendre notre vie et celles des autres meilleures, on l'emportera toujours. Écoutez votre soeur chanter ses merveilleuses notes, riez aux blagues de votre petit frère, écoutez chaque histoire que vous lit votre aîné... Et la vie sera toujours belle.§r" Ma mère se moquait bien des rumeurs ; elle nous avait appris à ne pas leur prêter attention. Et pourtant, au sein même de notre foyer, il y avait des murmures qui glissaient le long du plancher, se perdaient entre les lattes ou dans nos oreilles innocentes. De cette soirée, je n'ai que des souvenirs flous, qui s'estompent avec le temps. C'était une nuit comme toutes les autres, et j'étais incapable de m'endormir. Me levant pour rejoindre ma mère, je ne m'interrompais qu'à l'entrée de la pièce, pour la regarder. Elle écrivait une des mystérieuses lettres qu'elle rangeait précieusement dans une grande enveloppe, sans jamais nous en laisser lire un mot. C'était silencieux, à part le grattement de son encre sur le papier ; trop silencieux. Une minute s'écoula ; on frappa à la porte. Je vis ma mère trembler. Les plus jeunes dormaient déjà, et elle me pensait assoupi aussi. Elle reposa doucement sur la table sa plume, s'approcha de l'entrée, et ouvrit doucement la porte. Je vis dans l'embrasure à peine les morceaux d'une silhouette, la rendant impossible à reconstituer. La silhouette et ma mère échangèrent quelques mots qui m'échappèrent (je n'entendis que parler de la nuit, des limbes, de la damnation). L'inconnu semblait en colère. Ma mère se mit à pleurer, à supplier à voix basse. Il y eut de violentes bourrasques, je tremblais légèrement, sans doute à cause de la peur ; la porte se referma, mais le vent continua de secouer le linge, d'agiter la vaisselle si précieuse à notre famille. Une assiette se brisa au sol, éclatant en morceaux ; si j'avais mieux regardé, dans l'agitation cette nuit-là, peut-être aurais-je vu qu'elle n'était pas tombée seule, mais que ma mère l'avait projetée au sol, le visage serré par la frustration. Alors que je m'apprêtais à l'aider à remettre en ordre la pièce, il y eut des bruits de pas derrière moi. Je fis volte-face : une autre bourrasque de vent me frappa le dos et le visage, et je ne pus rien voir d'autre que le flou d'une agitation. Puis, mes yeux s'élevèrent au-delà de l'horizon. Les étoiles s'étaient accrochées au ciel déjà. Nous les regardions certains soirs, ma mère et moi, assis au bord de notre maison. Le spectacle était fabuleux ; et ce soir, elles étaient plus nombreuses que jamais. Il fallut quelques secondes aux premiers cris pour arriver jusqu'à notre maison. Quelques secondes encore pour que les points, au loin, changent de couleurs. Ce n'était pas des étoiles laiteuses, plutôt comme une légion d'astres embrasés qui avançaient, gagnaient du terrain au fur et à mesure que résonnait la cacophonie des hurlements. Dans la vitre, par-dessus l'obscurité qui mourait au fil des flammes, je vis pour la dernière fois mon reflet. Deux points blancs, devant le déferlement des braises qui s'apprêtaient à nous noyer. Il y eut quelques bourrasques encore, l'une d'entre elles vint briser la fenêtre, me faisant enfin réagir. Ce n'était pas un beau tableau : c'était une peinture de mort, une peinture des Enfers qui se vidaient sur notre cube-monde. La peur fit battre mon coeur plus fort que jamais : il voulait sortir de ma poitrine, cognait contre elle alors que je cherchais tout autour de moi, poussant les portes une par une, à récupérer mes petits frère et soeur pour les sortir de là avant que nous ne nous consumions à notre tour. Les arbres au loin craquaient, cédaient sous la chaleur, tombaient en faisant trembler le plancher. Les cris ne s'arrêtaient pas ; pas plus que le vent, qui s'était réchauffé, emportant avec lui les braises pour mieux nous fouetter l'épiderme. Les murs se mirent à grincer. Dehors, c'était une tempête de plaintes et de flammes. Ma mère était introuvable. Une brise ardente me frappa les yeux, m'aveuglant le temps de quelques minutes. Je hurlais à mon tour, appelant ma famille. Personne ne me répondit. À tâtons, un bras devant les yeux comme pour les aider à guérir, je cherchais à retrouver les miens. Ils n'étaient nulle part. Partout autour de moi, je sentais leur parfum, je croyais les entendre me parler ; à mes réponses, je n'avais que les cris sinistres au-dehors. Le feu frappa à la porte en même temps que je pus rouvrir les yeux. Il se mit à grignoter notre salon, notre cuisine, nos chambres. Les souvenirs brûlaient en même temps que les étoffes bleutées de mon père. Une tenture des étoiles, qu'avait tressée ma mère pour l'accrocher au plafond de ma chambre, se mit à prendre feu plus ardemment que le reste des meubles ; elle fit couler des flammèches presque liquides sur le sol, alors que tout ce que j'avais toujours connu disparaissait. Je sentis une bourrasque. Dans un morceau de verre brisé, je vis des points apparaître, aussi vivaces que ceux d'un onyx ; ils me regardèrent un instant. Un coup de vent, puis le noir se faisait sous mes yeux. À mon réveil, j'étais en pleine forêt, les vêtements brûlés, les cendres sur les joues. On avait glissé par-dessus les guenilles qu'il me restait un long manteau, épais et lourd. Je m'étais relevé difficilement ; dans une des poches, j'ai trouvé la grande enveloppe pleine des lettres de ma mère. Dans l'autre, le tissu distordu par une forme encombrante, je trouvais un fruit. Dans ma tête, des souvenirs brûlés ; dans mes mains, des réponses inexactes, aux morceaux manquants. Je mis quelques minutes avant de me débarrasser des migraines. Puis je marchais, dans le vide, pendant plus d'une heure, cherchant un village, pour signaler l'incendie, ou au moins que l'on puisse m'orienter. Au zénith de la lumière, je m'installais sous un arbre, les yeux plein de chagrin, le coeur aussi lourd que mon estomac était vide (je gardais le fruit pour un cas de faim désespérée). Puis, une à une, je dévorais les lettres que ma mère nous avait cachées. Je n'y comprenais pas grand-chose, puis de fil en aiguille, alors que j'apprenais de nouveaux prénoms, que je sourcillais au-dessus de mots inconnus, de nouvelles questions s'ajoutèrent à toutes les autres. Pourquoi ma mère évitait-elle tant le sujet de notre père ? Pourquoi lui écrire de belles lettres, lui demander la protection, l'implorer de revenir, sans jamais les lui envoyer ? Savait-elle seulement où il se trouvait, tout ce temps ? Où est passée ma famille ? Qu'est-ce qui a causé cet incendie, qui détestait mon village au point de vouloir le transformer en cendres ? Qui m'a sorti de la maison, qui m'a remis ces objets ? Quel est cet Ordre, dont ma mère parlait à voix basse avec l'étranger, le soir du feu, et pourquoi en parlait-elle autant dans ses lettres ? Mille autres naissaient chaque seconde ; alors, je rangeais les lettres après les avoir toutes lu, et suivant mon instinct et les bourrasques de vent qui ne me quittaient étrangement plus depuis l'incendie, je me mis en route en espérant trouver des réponses. §iC'était il y a un peu plus de quatre mois. Aujourd'hui, après avoir marché pendant tant de semaines, j'ai le sentiment que je n'ai jamais été aussi proche.§r

    Présentation du joueur

    Paul, 23 ans, amoureux des mots (j'en ai fait mon métier), j'arrive ici avec un ptit maillot de bain pour me plonger dans un lore immense et intense. §h§p Onyx - Versielâme de Zodiaque - 1m89 et 24 ans §tGanymed, fils de Calliope et d'Atlas§r L'une était l'Onyx la plus charmante du continent, une flamme douce dans les yeux, une résilience et une force incomparables. L'autre était, des mots de la première, un colosse immense, un Onyx grand et musculeux, aux bras lourds et aux chants caressants. Trois enfants naquirent de l'Union : Ganymed, Sirena & Dehmir. Le premier fut de grande taille (les épaules larges comme le pater), le dernier prit le goût d'amuser, et comme son père dans sa prime jeunesse, se mit à multiplier les bêtises pour entendre les rires tinter (surtout celui de sa mère, qu'il aimait tant). La fille eut le plus beau des chants, comme un cygne sur un lac argenté ; on l'écoutait nous envoûter, on sombrait à ses notes sans s'en rendre compte. §i§4Atlas disparut ; puis, une nuit de flammes et de cendres, de vent et de cris, tout le monde s'évapora ; il ne resta plus que Ganymed.§r§r De cet intenable accident, Ganymed garde les cicatrices ; une peur prononcée de l'embrasement, la haine de la chaleur (§in'est-il pas le seul Profane à dormir par-dessus ses draps, même en plein Givrevent ?§r) et la marque d'une brûlure incandescente sur son épaule, comme un rappel cruel et enflammé de cette nuit qui lui a tout volé. Le sourire renaît, les balafres demeurent, Ganymed est affamé de connaissances et de réponses sur ce qui a bien pu se passer cette nuit-là, et ce qu'on lui a caché bien avant. Alors, de ses yeux d'un orange transperçant (cruel jeu du destin que de l'avoir privé des teintes de ces flammes qui lui ont tout volé), il dévore livre après livre, espérant trouver le Savoir et la Liberté de l'Âme. §h§p §sSuccès§r (28/12/24) - [§iT'en as mis du temps !§r] Arrivée aux Monts-Lotus. (02/01/25) - [§iChat noir§r] Gradé §g§2Apprenti§r§r par le §gCartographe Elioth§r. Le même jour, Elioth est empalé pour me sauver. Grosse journée.
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