Myron de Feruhn --- Force - Valeur Discipline - Protection --- Nous sommes la lame qui rompt les lignes ennemies. Nous sommes l'égide qui protège le peuple de nos adversaires. Nous sommes la puissance qui réunira les peuples maintenant fédérés par des assassins. Nous ne reculerons pas et nous nous battrons jusqu'à ce que nos gens puissent dormir tranquille. Nous nous battrons jusqu'à ce que notre peuple n'ai plus à connaître la peur. Nous nous battrons non pas jusqu'à la mort, mais jusqu'à la victoire. Votre heure est venue ! --- Demandez à Myron de vous évoquer son passé, il vous répondra qu'il n'y a pas grand chose à raconter. A vrai dire, c'est un sujet qu'il évoque avec difficulté. Une chose vous semble cependant évidente : il n'est pas d'ici. A l'aube de sa vie, c'était un enfant des rues de Zonia, qui avait vu son père mourir de la guerre contre la coalition Arthurienne faisant rage depuis 57 ans. Vivant seul avec sa mère, il subsistait du larcin, des travaux de coursier et savait frapper fort et intelligemment lorsqu'il s'agissait de défendre sa mère et son jeune frère Mirgon des dangers des bas-fonds de Zonia, au sens littéral du terme. Car Zonia est une cité-état immense, bâtie sur plusieurs niveaux. Les moins aisés vivaient au pied de la ville (aussi nommé bords-de-terre) et au premier étage tandis que les plus riches vivaient dans les quartiers du second étage. Ces trois niveaux étaient divisés en cantons. Au troisième étage se trouvait l'académie militaire. Enfin, le quatrième était réservé à la noblesse Zonienne ainsi qu'à la Majorité, haut-gradés non nobles de l'armée. A 15 ans, Myron décida de suivre les pas de son père et réussit, grâce à un taux de réussite à l'examen d'admission de 120%, à intégrer l'académie militaire. Ses résultats exceptionnels contrastaient avec son bulletin disciplinaire : en 3 ans d'académie, il avait été acteur de 45 bagarres, dont 43 qu'il avait provoqué ; il avait battu tous les records en plus d'autres élèves intolérants. D'habitude, les recrues les moins aisées rejoignent la caserne de leur canton, l'académie étant réservée aux familles de Zonia les plus prestigieuses, et la basse naissance de notre héros était un motif de raillerie comme un autre pour les autres étudiants. En fait, Myron n'aurait jamais pu de lui même prétendre à l'examen d'admission. En effet, l'ancien capitaine de détachement de son père, s'étant senti coupable de sa mort au front, décida d'offrir une place au jeune Myron au sein de l'académie, ce qui lui permettrait de sortir sa famille de sa situation. Il se fit tout de même des amis lors de ses années d'apprentissage, et ses talents de fine lame ainsi que son passé de "p'tit dur" lui valurent le respect, sinon la crainte de ses camarades. Au terme de sa huitième et dernière année d'académie, Myron obtint le grade de maître-lieutenant. Une nouvelle vie commençait : sa paye lui permit d'offrir à sa mère un foyer au second étage, pour écouler ses vieux jours, ainsi qu'un apprentissage à son petit frère Mirgon, âgé alors de 14 ans. A 23 ans, Myron était un des plus jeunes soldats sortant de l'académie avec un grade aussi élevé. Il se lia d'amitié très tôt sur le champ de bataille avec Melika, lors de sa seconde missions sur le terrain. Son objectif étaient de secourir, accompagné d'un archer, de deux fantassins et d'un médecin, une escouade d'éclaireurs envoyés en terrain ennemi. De l'escouade, il ne resta que Melika, baignant dans une mare de sang : c'est à peine s'il était possible de remarquer qu'elle vivait encore. Le médecin soigna celle-ci alors que la nuit tombait. Ils montèrent alors le camp et firent tout leur possible pour garder Melika en vie. Celle-ci reprit conscience trois jours plus tard, Myron veillant à ses côtés. Durant des heures entières qui leur semblèrent un instant, ils échangèrent sur leur vie. Il apprit qu'elle était archère, sortant de la caserne du canton de Daruhn, qu'elle était issue d'une famille de fermiers des bords-de-terres, qu'elle aimait chanter et qu'elle avait perdu ses deux parents à la guerre. De retour à Zonia, Melika, ayant perdu son escouade, demanda à être intégrée à l'unité de Myron, une demande à laquelle la Majorité accéda sans réserves. Ils se distinguèrent tout deux sur le champ de bataille à maintes reprises, obtenant promotions sur promotions, accumulant victoires sur victoires et médailles sur médailles. Myron et son unité devinrent craints par les forces de la coaliton. A 25 ans, Myron reçut une lettre de son frère, dans laquelle celui-ci lui disait que sa mère était gravement malade et que ses jours étaient comptés. Il se rendit donc à son chevet, en pleine campagne militaire. Sa mère s'est éteinte heureuse, et c'est en partie grâce à lui. Lorsqu'il repartit en guerre, une partie de lui avait mûri. Myron rencontra son Némésis. Lors d'un assaut contre une des plus imposantes forteresses coalisées, l'unité de Myron, alors devenu Général, essuya une défaite. Malheureusement, ils subirent une attaque à revers, orchestrée par le général Neerios, dont le talent à l'épée n'avait d'égal que la perfidie de ses stratégies. A l'issue du combat, il décima l'unité de Myron et ne garda qu'une poignée de prisonniers, dont Myron et Melika. Neerios ne voulait qu'une chose, c'était humilier son adversaire et le détruire. Il exécutait ses prisonniers un par un, sous le regard enflammé de Myron, assistant impuissant à la scène. Puis vint le tour de Melika. Myron implorait Neerios de le prendre à sa place, de la laisser partir, sa propre tête avait plus de valeur que celle d'un de ses soldats, elle agissait sous les ordres ... mais en vain. Le bourreau trancha la gorge de Melika, et le sang se mêla à ses cheveux d'or. Ce fut la dernière image que Myron eut d'elle. A cet instant, le général Neerios venait d'anéantir son rival. Il relâcha alors Myron à sa patrie. Ce dernier jura de se venger. Myron fut affecté à une nouvelle unité. La bataille finale contre les forces coalisées arrivait à grands pas. La guerre était ce qu'il faisait de mieux, se dit-il. Il savait qu'il allait de nouveau croiser le fer avec le général Neerios. Seulement cette fois-ci, cela sera face-à-face. Il n'allait n'en rester qu'un. Ce fut une victoire écrasante du camp Zonien contre la coalition. Myron tenait Neerios à sa merci, et la majorité décida que celui-ci devait rester enfermé et subir un interrogatoire. C'est à ce moment que Myron désobéit, en exécutant lui-même Neerios, ce qui lui valu d'être rétrogradé. En fait, Myron venait de chasser les derniers démons de son passé, de laisser son histoire derrière lui. Il n'avait plus que l'avenir maintenant. Même l'armée Zonienne, pour laquelle Myron a consacré sa vie ne semble plus rien valoir maintenant. En quête d'une nouvelle vie, il embarqua dans un navire pour le Nord, une terre habitée par un culte de fous vénérant un personnage tout juste assez original pour alimenter le répertoire des bardes. La Majorité allait le rechercher, mais qu'importe, tout cela est bien trivial maintenant... Il embarqua vers l'inconnu avec pour seul vestige du passé son uniforme de commandant, et son épée.

Myron, c'est un trentenaire vétéran aux cheveux blancs et aux yeux marrons, habile maître d'armes toujours franc dans ses longues phrases, fervent défenseur de l'ordre (en général j'veux dire, pas avec le O), bref, votre loyal bon par excellence :) Moi, j'ai 18 ans, je fais du rp dans une assoc' étudiante sur des tables de Cthulhu, D&D et Dark Heresy pour ne citer que le plus connus... Je suis également un amateur de bonnes perles vidéoludiques (avec son propre panthéon, héhé) et plus particulièrement un consommateur avide de versus-fighting pc. Vous me retrouverez sur Blazblue (<3), Tekken, même Guilty Gear si quelqu'un arrive à me forcer à y jouer ! a+ en jeu