Je suis né dans un petit village de pêcheur, mon père était lui-même pêcheur et sa femme était couturière. Sa femme et non ma mère, j’étais un bâtard. Cependant, malgré que j’étais la preuve vivante de l’infidélité de son mari, elle a toujours su m’éduquer comme une mère l’aurait fait. Elle avait eu deux enfants mort-nés avant que j’arrive, sûrement m’utilisait-elle pour combler ce vide. Quoi qu’il en soit, j’étais en santé et rapidement, je commençais à apprendre à lire, à écrire et à compter. Mon père voulait faire de moi un marchand ou au moins que je continue la lignée de pêcheur, mais lors de mon adolescence, mon attention s’était plus porté sur la chasse et sur l’éducation de mon petit frère qui, plus tard, agira envers moi avec la sagesse d’un grand frère. Quand je réussissais, avec des compagnons, à ramener du gibier en quantité, je le vendais au tavernier du village qui en profitait pour attirer des clients chez lui, le soir venu. C’est lors d’une des ses soirées que j’ai rencontré Ophielle, mon premier amour. Elle avait de magnifique cheveux blonds et des yeux plus bleus encore que l’eau des mers les plus pures. Je me suis marié avec elle, plusieurs années plus tard. J’ai construit une maison et l'ont vécu ensemble pendant encore plusieurs années avant qu’une maladie, probablement amené par des soldats, ne fassent irruption dans le village. Elle tua Ophielle. Et elle me tua moi, quelques mois après. C’était ma première mort. Elle fut horrible. Après m’être réveillé, j’ai vécu plusieurs années d’errance. À traîner quelques mois dans des villages ne portant souvent même pas de noms pour récolter un peu d’argent grâce à des travaux. Ca a duré plusieurs années dans lesquels je n’arrêtais pas de boire et de cogner. J’ai fini par comprendre qu’à chaque fois que je mourrai, j’arrivais à revenir. Finalement, je retrouvai mon village natal. Mon petit-frère avait grandi et s’était marié. Ma famille entière avait survécu à l’épidémie mais ne comprenait pas comment je pouvais être en vie. Peu importe, ils m’acceptèrent. Cependant, dans ce village je n’avai plus que la tombe de ma femme et la mienne, cette dernière étant vide, je décidai alors de repartir vivre en nomade. Je suis ressombré dans l’alcool et les bagarres de rues. Une guerre s’est déclaré. N’ayant toujours nul part où aller, je me suis autoproclamé mercenaire et j’ai commencé à combattre. J’ai commencé par une pique et j’ai fini, à force de piller les cadavres de l’armée adverse, avec une magnifique épée, une lourde brigantine et bien des pièces d’armures. Fatigué de la guerre et enrichi grâce à la paye, j’ai décidé de partir. Un vieux m’avait parlé d’un Ordre. Un Ordre dans lequel j’apprendrai à me connaître, moi, et à connaître l’univers. [HRP] Il n'y aucune trace IG de ce texte [HRP]

"Seigneur, marchand ou tyran, avec des émeraudes, on finit toujours par se comprendre" -Chakar'Hon Termino est un vétéran de plusieurs campagne militaire qui lui ont donné une grande expérience au combat. De plus, Il fait 1m90 pour 90kg de muscles ce qui en fait quelqu'un de très solide malgré sa presque quarantaine. Il a un buste large, de puissants trapèzes et des grandes mains souvent gantés. Sa barbe est bien taillée et propre contrairement à ses cheveux, plus en batailles et légèrement plus sales. Son visage est loin d'être acceuillant, sa bouche souvent en moue et ses sourcils presque constemment froncés ne sont pas grand face à son large nez tordu et cassé. Au niveau psychologique, Termino se retrouve à être quelqu'un d'assez impulsif et assez excessif dans ses choix. Il est très rancunier et ne pardonnera que très peu de fois. Il lui arrive d'être admiratif de ses adversaires, quand ceux-ci le mérite et quand la rivalité qu'il a avec cette personne n'a rien de personnelle. Le tout est forgé par plusieurs souvenirs et traumatisme ainsi qu'une crise de la quarantaine assez particulière.