Histoire du personnage
Les souvenirs sont faits d’une substance particulière, vouloir les attraper peut s’avérer dangereux : les plus beaux sont difficiles à trouver, quant aux plus mauvais à l’inverse, ils te tourmentent à jamais.
De mon passé, je ne garde aujourd’hui que bien peu de choses…des souvenirs lointains d’un passé tumultueux, amer et doux à la fois. Ces derniers, deviennent des histoires, parfois amusantes et d’autres tragiques, au fur et à mesure que je les oublies.
Il faut parfois savoir dire les choses simplement alors voila. Je me nomme Playcoop Brûle-Audace. Ce nom ne vous est peut être pas familier…du moins pas encore.
Mon périple débute dans les montagnes d’Ushen : ce lieu rocheux et peu hospitalier, avec d’un côté la forêt dense et sombre où nombres de dangers guettent aussi bien les voyageurs que les natifs; et de l’autre le firmament étoilé qu’on peut contempler du sommet des cols de montagnes. C’est dans ce lieu aussi imprévisible que splendide que j’ai grandi…j’y arrivais en tant qu’exilé sans nulle part où aller, pour y devenir un kaer’nin un peu plus âgé avec un peu plus de rêves en tête et capable de se défendre lui-même.
D’où je viens, je le savais pertinemment mais où j’allais, voila la question à laquelle il m’incombe encore aujourd’hui d’éclaircir.
Mes parents, d’infatigable kaer’nins rejetés de leur paires de part leur soif de l’inconnue…du «monde d’en haut» m’avaient élevée et transmis leur goût pour l’exploration et les récits des étrangers parcourant les vastes terres (tantôt arides que fertiles) du cube-monde. Je pense pouvoir dire aujourd’hui, sans verser de larmes, que c’est leur tragique décès qui m’a donné la force de quitter mes attaches et mon quotidien à Pierre-Pourpre (nom du village où Playcoop a été élevé et a grandi, au nord des montagnes d’Ushen). Mon père disait que connaitre la nature d’une chose n’a rien de comparable avec le fait de l’avoir ressentie; c’est en partie pour ça qu’il avait décidé de braver les mœurs de la culture commune Kaer’nine et d’aller découvrir le monde, par delà les écrits qu’il avait pu lire.
Cette philosophie, aujourd’hui je suis fier de l’a portée dans mon cœur. Je ne sais de quoi demain sera fait, ni où les vents de la Longues-Glaces m’emmèneront mais c’est le cœur vaillant que j’irai, car après tout ce que nous savons du monde n’est qu’une infime partie de ce qu’il y a à apprendre.
Cette vision des choses m’a conduit dans des lieux sombres, désolés mais aussi pleins de vie où la diversité des peuples faisait la richesse de la culture et des modes de vie. Aussi, après nombres d’années a parcourir les terres, cyclame après cyclame, j’atterris sur les terres de l’Ordre : dont j’ignorais tout.
Présentation du joueur
Réécriture en cours.