Mon histoire commence en Adaarion, dans un petit village fermier appelé Anzrag. Fils unique, mes parents, de modestes agriculteurs, Voril et Iraaril Ernketilson, me prénommèrent Natba, en référence à mon arrière grand père, fondateur de la fameuse société agraire Ernketilson. Un des grands avantages de Anzrag demeure dans sa situation. Construit sur la rive Est de l'Heimild, à seulement soixante mille cubes à l'Ouest de Golvaandar, le village profite d'un climat propice à l'agriculture, que ce soit de blé et d'orge en Thermidor et Brumaire ou de citrouilles en Nivôse. Je possède peu de souvenirs qui précèdent mon arrivée à la Skalo du monastère de Golvandaar, cependant je me rappelle de mon père, Voril, me montrant comment cultiver la terre, et de ma mère, Iraaril, qui m’emmenait régulièrement prier au monastère du village. Je n'ai pas gardé de souvenirs déplaisants, je pense pouvoir dire que cette partie de mon existence fut heureuse. Dès mes 5 ans, je fis mon entrée au monastère de Golvandaar, afin d'y avoir une éducation religieuse, chose dont ma mère tenait fortement à cœur. Mon éducation, à cette période, fonctionnait sur des cycles de trois semaines. Je passais deux semaines au monastère, puis prenais la route vers Anzrag pour y passer un semaine avant de retourner à Golvaandar. Le monastère m'a appris beaucoup de choses, tout d'abord à lire, écrire et compter, mais aussi à réfléchir : qui sommes nous et pourquoi sommes nous ici ? Toutes les questions de réflexion que nous posaient les moines chargés de notre éducation n'avaient qu'une réponse valable : Arbitrio, que nous (j'entends par là moi et mes camarades) avons très vite admiré. Ainsi, tous les cycles, nous rendions grâce à l'Arbitrio le matin. L'apprentissage des lettres fut suivi par l’étude des textes religieux, et la foi entra progressivement en nous. Je me plaisais énormément à la Skalo du monastère, je n'étais pour autant pas moins heureux de pouvoir revoir mes parents. Ma semaine "libre" était occupée à aider mon père et ses employés dans les champs (ce qui me permis dès mon enfance de connaître les rudiments du maniement des outils et de la culture de la terre), et à discuter à propos de l'Arbitrio avec ma mère, beaucoup plus engagée que mon père. Très vite, elle m'appris à me méfier de l'ordre phalangiste, brutes entraînés dans la mauvaise voie du salut, et des corporations adaarionnes, car selon elle, ces dernières allaient suivre la voie de Caroggia et dominer la religion grâce à l'argent. Cette vie me fut attribuée jusqu'à mes 10 ans. L'éducation de la Skalo s'arrêtant ici, deux choix s'offraient à moi. Quitter le monastère pour trouver ma voie ailleurs, comme la plupart de mes camarades l'ont fait, ou rejoindre ce dernier afin de devenir moine. Mon père aurait fortement apprécié me voir continuer l'agriculture à ses côtés, afin de prendre plus tard la relève, cependant j'ai décidé de devenir moine, décision fortement encouragée par ma chère mère. Je n'ai cependant pas abandonné le travail de la terre, qui me plaisait énormément. Je commença donc un apprentissage plus approfondi du culte, mais aussi le travailler dans le moulin du monastère. Etant encore très jeune, je pouvais revoir mes parents tous les deux mois. Ce qui aurait pu constituer le reste de ma vie s'acheva bien assez tôt. Ma mère et moi étions d'accord. Golvandaar n'était plus ce qu'il fut. Les moines de là bas étaient prêts à se laisser envahir politiquement par les riches corporations et prêts à tendre la mains aux phalangistes. Contrat de Roskilde ou non, il fallait agir. C'est ainsi qu'à 15 ans, grâce aux connaissances que ma mère entretenait avec de nombreux Vastuuli, je pu partir du monastère de Golvandaar, pour travailler à celui du Vermund, une petite ville située à la frontière de la Grande Huratelon. de là je dus partir pour un lointain voyage car les moines la-bas était corrompus . je suis donc parti avec tout ce que j'avais ; un habit gris de moine , un peu de pain et ma volonté de trouvé un endroit ou je pourrait vivre heureux. c'est ainsi que je suis arrivé au village de l'ordre et que j'y ai rencontré certaines personnes qui m'ont dit d'aller a l'académie. c'est ce que j'ai fait. Mon histoire commence réellement ici.

En attente.