[Le carnet est abîmé, et semble peu soigné. L'écriture et les pages semblent rongées par l'humidité. Pourtant, ce qui est inscrit y est toujours étrangement lisible.] Mon nom est Ideria Hialla.Âgée de 19 ans, je suis reconnaissable à mes cheveux roses-rouges, mes yeux bordeaux. Voici mon histoire, et les circonstances m’ayant amenée à rejoindre l’Ordre : Mon premier souvenir est un déchirement lumineux dans le ciel. Ensuite, le visage doux, les yeux pleins de sagesse appartenant à celle qui m’a élevée comme si j’étais sa propre fille : Théana Hialla. C’était une mortelle recluse, pleine de bonté. J’appris auprès d’elle à écrire, à lire, et elle m’enseigna la couture et le dessin. Elle attendit mes 7 ans pour me révéler qu’elle m’avait adoptée. Un soir ou la mer était agitée, elle me trouva sur le rivage, pratiquement morte de froid. Mes parents biologiques ont du avoir un accident en mer. Mais elle me trouva seule. Aucune trace de mes parents. À ce jour, j’ignore complètement s’ils ont survécu ou non. Je préfère ne pas y penser. Théana vivait seule avec moi dans une maison non loin de l’océan. Peu de personnes venaient par ici. Nous n’entendions que le bruit des vagues et du vent. Cette vie était paisible. Mais elle ne pouvait pas durer éternellement. Jusqu’à ce que je sache lire correctement, Théana me racontait chaque soir une histoire. Ou plus précisément des légendes qu’elle avait étudié lorsqu’elle était plus jeune. Avec ses amis, elle était passionnée de tout ce qui était anormal dans ce monde. Ensemble, ils avaient cherchés l’existence d’êtres surnaturels. Son carnet de recherche était rempli de croquis des différents lieux où elle s’était rendue. Ils étaient magnifique. Un soir, Théana me parla d’un Mythe particulier, dont elle avait cherché l’existence durant de nombreuses années, mais en vain. Elle l’appelait « Le Mythe au yeux blancs ». Elle connaissait l’existence d’un Ordre, qui étudiait cette légende, mais Théana était maintenant trop âgée pour partir à l’aventure. Théana rendit l’âme dans son sommeil lorsque j’avais 16 ans. Sa mort laissa chez moi un grand vide, et il me fallut le temps de faire mon deuil. Pendant plusieurs mois, je restait clouée dans la maison où j’avais grandie, ne sortant que pour voir la pierre tombale de celle à qui je devais tout. La solitude commençait à peser. Je commençais à parler seule devant sa tombe. Cela dura longtemps. Jusqu’à ce que je tombe par hasard sur son carnet de note. Après l’avoir relu intégralement, une nouvelle flamme s’éveilla en moi. J’avais maintenant une nouvelle obsession : Je voulais honorer la mémoire de Théana, et découvrir la vérité sur ce Mythe. Il me fallait pour cela partir pour rejoindre l’Ordre d’Herobrine. Le voyage : Il s’écoula ensuite deux jours de préparations, le temps que je rassemble des vivres, des vêtements, un peu d’argent et un arc qui avait servi à ma chère tutrice dans sa jeunesse. Les deux premières semaines furent longues et difficiles, en raison de la météo. Il pleuvait trop souvent, et lorsque la pluie tournait à l’orage, il me fallait constamment trouver un abri en raison de mon astraphobie, ce qui ralentit énormément ma progression. Mais cela me laisse le temps d’apprendre à me servir correctement d’un arc, en chassant régulièrement pour me nourrir. Au début de la troisième semaine, j’arrivais à la lisière d’une forêt assez dense. Ne m’attardant pas longtemps dans les bois, je pris néanmoins le temps d’examiner la faune et la flore, apprenant à reconnaître certaines plantes. Lorsque j’arrivai enfin à la sortie de la forêt, je fis la rencontre d’un nain nommé Naguam. Un peu effrayant dans ses gestes, il avait cependant un coeur d’enfant et devint rapidement un bon ami. Il était lui aussi à la recherche de l’Ordre. Après avoir passé quelques jours à discuter, nous décidions de faire route commune. Nos chemins se séparèrent suite à une dispute. Après quelques jours de marche seule, j’arrivais dans un grand désert. Après être entrée dans le désert, j’eut vite fait de me perdre. Les dunes de sables semblait interminables, et il n’y avait que ça en vue. Mes vivres s’épuisèrent, et ma santé aussi. Je commis l’erreur fatal de provoquer une sorcière, croyant qu’il ne s’agissait que d’un vulgaire mirage. Mais je n’eut pas la force de fuir. La sorcière me tua sans mal. Ma vie s'arrêtait ainsi. Mais ce que je pensais être la fin, n’était en fait que la suite de mon début… Je repris connaissance dans un endroit sombre et lugubre, avec de longs chemins partant dans toutes les direction. Je cru d’abord au cauchemar, ou au rêve, avant de réaliser que cet endroit était réel. Je me trouvait dans les Limbes. Et je n’étais pas seule ici. D’autres personnes étaient là. Certains s’empressaient de prendre un des chemins, d’autres semblaient aussi étonnés que moi. Après avoir longtemps hésité, j’emprunta l’un des chemins, au bout duquel, je me sentit renaître. Mes os, ma chair, mon corps entier...tout se reformait. Je perdis connaissance quelques minutes, avant d’avoir une toute nouvelle sensation : celle de tomber. Ouvrant les yeux, j’eut vite fait de réaliser que j’étais en train de tomber de plusieurs mètres de hauteur. Je n’eut pas le temps de crier que mon corps rentra en contact avec de l’eau froide. Mon corps répondant enfin à mes mouvements, mon premier réflexe fut de me sortir au plus vite du lac dans lequel j’étais tombée. Une fois hissée hors de l’eau, il me fallut prendre le temps de reprendre mes esprits, de faire le point. Je ne comprenais pas ce qu’il m’était arrivé. Milles questions traversaient mon esprit. Le bruit des créatures de la nuit surgissant me fit sortir de mon état de torpeur, et je m’empressa de me réfugier dans l’abri le plus proche, une maison en assez bon état construite juste à coté du point d’eau. Comme si tout avait été prévu. Personne ne venant, je pris la décision de rester dans cet habitat durant quelques jours, le temps de procéder tout ce que j’avais pu apprendre en l’espace d’un instant. Ma mort...ma renaissance ? Étais-je incapable de mourir ? Cet endroit sombre...Il y avait d’autres personnes. Je n’étais donc pas la seule ? Ces gens, comme moi, pouvaient renaître après leurs morts ? Il me fallait des réponses...Et elles ne tardèrent pas. Dès que j’eus repris assez de force, il fallait se remettre en route. Mais par où ? Comme répondant à cette question, mon regard se posa sur une torche plantée là, au sol. Comment ne l’avais-je pas remarquée avant ? Il avait autre chose...un écriteau de bois, sur lequel étaient gravés des mots : « Suis les torches et reviens nous vite... » Ma curiosité l’emporta sur ma prudence. Tout avait été prévu de toute évidence. Et celui ou celle qui avait laissé ce message aurait peut être les réponses à mes questions. Ce fut ma seule motivation qui me poussa à suivre le chemin de torche...Avoir des réponses … Plusieurs jours s’écoulèrent ainsi, durant lesquels mon voyage fut partagé avec une autre aventurière, elle aussi à la recherche de l’Ordre. C’est en sa compagnie qu’enfin, j'atteignais l’endroit que j’avais tant cherché : l’Académie de l’Ordre d’Herobrine. J’y fus admise, et commençant ainsi une nouvelle aventure. Je réalisai ainsi que si là bas, je trouverai les réponses à mes questions, de nouvelles ne cesseraient jamais de s’installer en mon esprit. Je venais juste de trouver une nouvelle passion pour la recherche. Était-ce cette même passion animait l’âme de ma chère tutrice? Peut être. Je l’ignore. Mais ce qui est sûre, c’est qu’en son nom, à son hommage, je trouverai des réponses à mes questions, aussi nombreuses soient-elles, ainsi qu’aux siennes. Au moment où j’écris ceci, je suis une apprentie au sein de l’Ordre. C’est ici que fini cette histoire écrite, pour laisser place à ma véritable histoire...

RP: Le 13/08/15 à 22:15 : Ethnologue Mathok vous a promu au rang de Apprenti HRP: Mon nom est Mathilde. Et sur ce serveur, Ideria. Vwala. J'ai rien oublié?