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Une main gantelée écarte le rideau des ombres, mandatée par le Triumvirat, l'Ecarlate Sylkabe impose le respect du Dharma, de gré, ou de force.

  • Profane Aube Hastings Delenforth

  • Aucune citation.

  • Fonction

    Profane

    Race

    Humaine

    Sexe

    Féminin

  • Ampoule alluméeAmpoule allumée
  • Réput. HRP

    Présence

    28 heures

    Réput. RP

  • Histoire du personnage

    Elle n’était pas souvent présente ma mère lorsque j’étais jeune, d’aucun disaient même qu’elle n’existait que dans mes songes. Mais pourtant, je savais comme s’il en avait été une vérité générale, qu’elle se cachait là, à l’orée du bois, innommable, attendant simplement le moment où je m’endormirais dans son fauteuil favori pour venir me cueillir. Ce n’était pas ce que mon père me racontait. Il me parlait d’étoiles par delà lesquelles ma mère dansait. Il me parlait de mondes, innombrables et qu’elle ne cessait d’explorer. Il me parlait de créatures, inimaginables, qu’elle dressait. De peuples lointains qu’elle côtoyait. Ma mère avait été durant mon enfance une légende, un songe que j’aimais à imaginer chaque fois que mon regard se posait sur le reflet que m’offrait le miroir de ma chambre. Était-elle aussi belle qu’on me le disait ? Aussi rieuse qu’on me la dépeignait..? Aussi aimante que je le voulait ? Oui, sans aucun doute elle l’était. Après tout, l’image que l’on a d’une mère n’est jamais vraiment exacte ni jamais vraiment fausse. Dans mon esprit, ma mère dansait le long de voûte étoilée, mais par delà les océans, les mondes.. Elle n’attendait que le moment qui la mènerais de nouveau vers notre maison, vers moi. J’ai grandi auprès de mes cousins chez ma tante Elisabeth. Oh elle fût bien bonne envers moi. Mais au fond, j’avais toujours cet espoir que ma mère viendrait. Et elle est venue. Aussi claire et souriante que je la voyait dans mes rêves. Elle me pris dans ses bras et me serra si fort que je cru qu’elle ne pourrait jamais me lâcher. Elle m’emmena ensuite avec elle et mon père dans une grande maison non loin de celle de ma tante, où elle mis au monde mon petit frère Edward. L’harmonie semblait revenue dans notre famille et ma mère me promis que jamais elle ne m’abandonnerais de nouveau. Du moins c’est ce qu’elle avais feint de promettre. Je savais qu’elle avait soif d’aventures et de frissons. Oh mon père s’est fort bien occupé de nous mais cette présence imperceptible de ma mère, telle de la fumée qu’on tenterais d’emprisonner, manquait cruellement à notre équilibre. Mais un jour tout changea. Elles étaient venus un soir, ces immondices noirâtres, vers luisants de veines, pulsant de sang corrompu de ce qui dépassait l’entendement même de mon esprit. Ce soir là j’était assise comme chaque soir sur le fauteuil de ma mère. Le lac devant mes yeux, ondulait tranquillement comme mon regard se perdait parmi ce que j’aimais à comparer à des danseuses, les vaguelettes s’échouant sur la plage de graviers. Le vent à mes oreilles se faisait presque muet si ce n’était les feuilles des arbres qui frottaient les unes contre les autres dans un ballet prodigieux. Le grondement s’est alors fait ressentir et en un rien de temps ma mère était là, accompagnée de deux hommes étranges, me pressant de rassembler mes affaires pour m’emmener loin avec mon petit frère. Elle parla à mon père dans une langue que je ne comprenais pas, gutturale et sortie du plus profond de ses entrailles et nous partîmes. Nous arrivâmes sur une île, grande et belle. Elle me raconta que c’était ici qu’elle vivait quand elle n’était pas avec nous. Ce soir là, mon frère et moi avons dormis d’un sommeil lourd, étrange, peuplé de cauchemars. Et le lendemain matin, nous étions repartis. Tantôt par barque.. tantôt à pieds. Et je la découvris pour la première fois. L’île volante, immense, massive. Ma mère m’expliqua que c’était le centre névralgique de ce qu’elle appela « l’Ordre d’Herobrine ». Elle m’emmena sur cette île en tenant mon frère dans son bras. Il dormait encore lorsque nous arrivâmes sur une colline au sommet de cette « Sangha ». L’un des hommes qui était venu me chercher deux jours plus tôt me banda les yeux et me fît promettre de ne pas le retirer. Il plaça ensuite des morceaux de laine dans mes oreilles. J’était coupée du monde avec pour seule attache, la main de ma génitrice à laquelle je ne m’accrocha jamais aussi fort. De longue minutes passèrent, je me sentait de plus en plus étouffée dans la foule. Je sentait la nuit resserrer ses bras glacés autour de ma cape de fourrure, mais il ne fallait pas que je flanche. Elle m’avais fait promettre. Puis je la sentie enfin avancer, elle retira mon bandeau alors que devant moi se dressait une immense arche blanche, à travers laquelle j’avais l’impression d’observer l’immensité du vide parsemé d’étoiles. L’homme à la peau noire me sourit alors et vint prendre mon autre main délicatement. Il leva ensuite le regard vers ma copie conforme, ma mère, elle semblait tétanisée de peur. Je ne me souvient pas l’avoir revue aussi terrifiée depuis. « Quoiqu’il arrive, nous le traverserons ensemble Katherine ». Il nous entraînas alors vers l’arche et mon corps se fît plus léger. Nous nous réveillâmes sur une berge, ma mère était proche de moi mais plus l’homme à la peau noire. Sa tâche violette ne paraissait plus dans mon champ de vision. Il m’avais pourtant semblé toucher sa main quelques instants plus tôt. Le groupe se fît alors plus inquiet, une grande partie des amis de ma mère manquait cruellement. C’est ainsi qu’elle nous emmena mon frère et moi à leur recherche. Après avoir posé bagages dans cette ville fantôme, nous retrouvée enfin l’homme à la tâche violette et la suite.. ne présageait que du bon pour l’Ordre. Je ne comprend cependant pas ce qui est arrivé. Je ne sais pas pourquoi ces terres me semblent étrangères. Et pourquoi ma mère continue-t’elle de pleurer chaque soir ? Je m’appelle Aube Hastings Delenforth. Fille de Katherine Hastings Leonheart et de Maxson Delenforth. Et je veux rejoindre l’Ordre pour suivre leurs traces et découvrir ce qui est arrivé à nos vies pour qu’elles basculent dans l’inconnu.

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