Mon nom est Crocdent, fier membre de la puissante tribu des Aktames, guerriers émérites ne craignant rien ni personne! Ça, c'est dans les grandes lignes, mais c'est surtout un clan de barbares sans réel but dont la seule motivation est de se lancer dans la mêlée dès que l'occasion se présente. Par ailleurs, nous n'avons jamais pût participer à de vraies guerres, les seules escarmouches se déroulent lorsqu'on se défend contre des petites hordes de Zombakis désorganisées, ou plus rarement quelques brigands ayant perdu leurs routes. Je ne me suis jamais plût dans ce mode de vie, l'ennuie s'installa en moi au fil des années, seule une chose vint me réconforter, aussi étrange que cela puisse paraître : les livres. Lorsque j’eus tenu ce premier rectangle rempli de feuilles, je demandai à mon père de quoi il s'agissait, il répondit, méprisant, que les "livres" ne contenaient que des contes pour enfants et autres mensonges, que certains en étaient devenus fous. Je n'avais que faire de cet avertissement, ma curiosité brûla en moi, il me fallait apprendre à les décoder, à lire. Mais comme aucun de ces bourrins ne possédaient cette connaissance, il me fallut, lorsque nous passions proches des bourgades, sortir discrètement du camp pour demander à tel ou tel érudit de m'enseigner un peu plus de son savoir. Ainsi, après quelques étés, je pût déchiffrer mon premier ouvrage, et plus j'en lisais, plus je me régalais. Cette passion ne plaisait pas à mon entourage, mais je passais outre les remarques et insultes. Ainsi je menais une vie paisible, le jour acceptant de me mêler aux combats, le soir me reposant sur mes bouquins, que je dénichais de temps à autres. Mais malheureusement, cette période ne dura pas éternellement. J'avais alors une vingtaine d'années, et nous nous dirigions vers une ville commerciale pour vendre ce qui nous restait des chasses. Ladite ville était en flammes, les cadavres jonchaient les rues, l'horrible odeur du sang nous montaient aux yeux, je cru voir l'enfer. Seuls deux rescapés, apparemment frère et sœur, purent nous mettre en garde contre une autre tribu nomade, réputée pour leurs actions sanglantes, et nous indiquèrent la direction qu'ils avaient prise. À l'unanimité, mon clan décida de les poursuivre pour les empêcher de nuire, et surtout par vengeance. Une fois que nous les avions rattrapés, nous attendîmes la nuit pour lancer l'assaut, nous pourrions sans doute les vaincre par l'effet de surprise. À la nuit tombée, nous attaquions aussi vite et fort que possible, ce qui eut l'effet voulu: pris de panique, ils perdirent rapidement l'avantage. Tandis que j'évitais le combat comme je pouvais, je vis une femme de la tribu adverse prendre la fuite, l'air aussi effrayé que la sœur que nous avions rencontré la veille. Je me rendit alors compte de l'horreur que nous avions provoqué. Les tentes prenaient feu. Des cadavres d'enfants. Et encore cette odeur... de sang. Je vis mon père faucher d'un coup la fuyarde. Je perdis la raison. Animée par la haine, mon épée frappa mon propre paternel au cœur, l'air tétanisé. Croyant que je venais de retourner ma chemise, un guerrier s'avança vers moi pour me remercier, mais tomba sous ma lame, enragé. Alors, je me déchaîna. Je ne faisais plus de distinction entre les deux clans, la colère dirigeait mes frappes. Je devins une machine à tuer impitoyable, combattant comme jamais, sans jamais me fatiguer, nourri par la haine. Mon massacre finit quand plus rien de m'affrontait, je fit tomber mon épée ensanglantée au sol, mes bras tout aussi écarlates. Terrassé, j'eu peur... de moi-même. Je voulu fuir cette terrible scène de mort, mais j'aperçus ma mère, cachée derrière un morceau de toile, mais elle fuya au loin. Ce fut la dernière fois que je la vis. À cause de ma rage, à cause de ce sentiment de vengeance, je venais de tout perdre. Plus rien ne doit me faire revivre cela. Aujourd'hui, j'ai voyagé dans de nombreux lieux, seul, arpentant les bibliothèques, vivant de petits travaux plus ou moins bien payés, ayant à présent une trentaine d'années. Je me suis posé dans une ville portuaire du grand continent, New Stendel, le fond de l'air marin me plaisant à la folie. Mes origines m'ont légué un physique plutôt avantageux, de quoi décourager les brigands de faible zone. À vrai dire, je préfère éviter le combat, étant piètre guerrier -dans mon état normal- je privilégie la fuite ou les attaques surprises. ___________________________________ L'arrivée à l'Académie fut très dure pour moi, je ne suis déjà pas d'un naturel ouvert, mais en plus je ne me sens pas à l'aise en groupe, cela me rappelle ma vie d'autrefois. Sans compter ma curiosité, qui m'a déjà valut quelques altercations au sein de l'Ordre. Malgré cela, j'ai ressenti une grande excitation lors de ma nomination vers Apprenti... J'espère ne pas m'être trompé en acceptant. Il semblerait également que la vie de l'Ordre ne soit pas aussi paisible que je le pensais.

Rien de bien spécial, je joue à Minecraft depuis ses premières betas, je suis depuis toujours un adepte des jeux de rôle, et j'ai donc trouvé dans ce serveur un magnifique potentiel. Bon ben... à bientôt en jeu! Mon skype et mon steam : Crocdent