Je vivais dans un campement fait dans le désert aride. Nous vivions dans des tentes peu luxueuses ni spacieuses mais cela faisait l’affaire. Nous nourrissions de petits animaux et de graines. L’eau n’était pas dure à trouver ; notre campement était autour d’un oasis luxurieux. D’ailleurs, je me nomme Adarios. Mon nom de famille ? Nous n’en possédions point. J’avais appris durant mes 17 années passées dans mon village à chasser serpents et autres créatures vicieuses. Mais l’on m’apprenait aussi à me battre ; les arts martiaux et le taïjeo, notre forme de combat. Cela se pratique avec ses mains, sa force et ses muscle. J’ai appris à me battre avec des épées. La mienne était celle de mon père, qui appartenait à son père, et caetera. Notre peuple n’était pas nomade : nous étions des sédentaires, mais nos maisons restaient de simples tentes. Nous étions peu dans notre village. Peut-être. 20. Voire 15, ou même 12. Nous étions très organisés, de sorte à ce que tout le monde participe à notre survie. Il y avait 7 chasseurs, et chacun chassait un jour de notre semaine, pour partager le butin avec tous nos semblables. Il y avait aussi 3 cueilleurs qui récoltaient toutes sortes de graines et de racines à manger. Après venaient les chamans, qui enseignaient aux quelques descendants de notre beau village les matières qui semblaient bonnes à apprendre à leurs yeux. Il y avait le combat, les cours de stratégie, et même ceux de cuisine, ainsi que des cours de survie en solitaire, et plein d’autres choses utiles comme cela. Nous avons aussi des cours d’écriture, où nous apprenions toutes les règles étranges de … la grammaire, l’orthographe. Bref plein de choses totalement inutiles. Du moins, c’est ce que je croyais. Les chamans étaient deux. Et il y avait 1 adolescent dans le village, à savoir moi, et 3 enfants entre 7 et 12 ans. Moi, j’aidais du mieux que je pouvais en rapportant de l’eau à tout le village matin, midi, après-midi et soir. Le soir, nous profitions de cette relative fraîcheur pour dîner tous ensemble autour d’un feu. Et chaque deux semaines, il y avait un festin pour récompenser le village de ses efforts. Il y avait des offrandes aux Dieux des Heures, à ceux de la Vie et de la Mort, et à tous les esprits Animaux. Et vous vous demandez surement « Mais à quoi servaient les enfants ? ». Tout d’abord ils aidaient les femmes et les hommes dans les tâches ménagères, comme faire la cuisine ou le thé. Ils s’occupaient également des animaux de notre « ferme ». Dedans il y avait quelques ânes, des lièvres du déserts, quelques souris en cage ainsi que des chameaux. Pour tout dire, il y avait toujours quelque chose à faire. Mais le désert n’était pas forcément bienveillant avec nous. Très dépendant de la pluie et de l’oasis près de nous, lorsqu’il pleuvait, ce qui était très rare, les habitants tentaient du mieux qu’ils pouvaient de récolter toute l’eau qui tombait du ciel. Notre religion était composée d’esprits et de Dieux. Un esprit pour chaque animal, et des Dieux pour chaque choses de ce monde. Il y avait quatre dieux pour les Heures ; Aube, Midi, Après-Midi, Crépuscule. 7 dieux pour les jours de la semaine : Jiros, le premier, jusqu’à Karas, le dernier. Il y avait ceux de l’Eau, du Feu, de la Chaleur, bref de presque tout. Le matin, nous trempions nos mains dans l’oasis et déposions une fleur d’un arbre sur le bord. Le soir, envolées par le vent ou prises par les divinités, elles disparaissaient. Puis toutes les deux semaines, lors du grand festin, nous offrions une bonne partie de nos chasses de la semaine aux Dieux. Tous les midis, nous buvions du thé en l’honneur des 3 divinités des Boissons ; Thé, Eau et Fruits. Mais un jour, une période de sécheresse s’abattu sur le village. Le jour, la chaleur était extrême, et l’eau de plus en plus rare. L’oasis se vidait de plus en plus rapidement, les pluies presque inexistantes. Les gens mourraient de manque d’eau, de nourriture car les animaux mourraient eux aussi. Je commençais à avoir de plus en plus faim et soif aussi. Alors j’ai pris quelques provisions, qui normalement auraient dû me servir pour un jour. Mais je devais partir du village. J’avais aussi une gourde que le village entier aurait désiré. Mais il fallait que je sauve ma peau. Alors je suis parti, j’ai fui tel un lâche. J’ai marché dans le désert durant 7 jours et 7 nuits, et je ne mangeais pas une journée sur deux. La faim de rongeait, et la soif encore plus. Le soleil tapait sur ma peau, dur et implacable. J’avais faim, j’avais soif. Mais j’ai marché et j’ai réussi à trouver de l’herbe. Il faisait frais. J’avais même froid, c’était la première fois que je quittais mon désert natal. J’ai couru près d’un rivière, boire de l’eau. J’ai tué poulets vaches et cochons. J’ai mangé, je me suis baigné dans la rivière fraiche. J’ai continué mon chemin quand tout à coup… J’ai vu une Île Volante. Je vous promets, une véritable île qui flottait dans le ciel comme si de rien était. J’ai réussi à aller dessus et j’ai découvert l’Ordre, des gens étudiant le Mythe, le Savoir. Alors je me suis inscrit, et je me suis fait des amis. Alors je me suis inscrit, et j’ai appris Alors je me suis inscrit, et j’ai compris.

En attente.